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André Rieu, la passion du violon

fr-de-f11, le 01/04/2010

Dossier évènementiel - 1/4/2010

Musicien de génie* qui a révolutionné et qui révolutionne encore le monde de la musique depuis 30 ans, véritable passeur intergénérationnel, le violoniste flamand André Rieu a su donner au plus grand nombre l’amour de la musique avec ses arrangements qui valorisent magnifiquement l’œuvre. Citons notamment son ultime réalisation, une réorchestration de l’Ode à la joie dans une version plus romantique (et plus cuivrée), que Ludwig van Beethoven lui-même n’aurait certainement pas boudée.

Biographie

Fils du chef d’orchestre André Rieu senior, il commence à apprendre le violon à l’âge de 5 ans. Il étudie ensuite au Conservatoire royal de Liège et au Conservatorium Maastricht (1968–1973) avec pour professeurs Jo Juda et Herman Krebbers. De 1974 à 1977, il étudie au Conservatoire royal de Bruxelles avec André Gertler.

Après ses études, il est engagé comme violoniste au Limburgs Sinfonie Orkest (LSO), poste qu’il garde jusqu’en 1989. En 1978, il crée son premier ensemble Maastricht Salon Orchestra, qui se composait de cinq à sept musiciens. En 1975, il épouse son amour de jeunesse Marjorie et leur premier enfant, Marc, voit le jour. Leur deuxième enfant, Pierre, naît en 1981.

En 1987, il fonde le Johann Strauss Orchestra avec lequel il s’ouvre la voie vers le succès dès 1995. Son interprétation de la musique classique, en particulier des valses, lui permet de vendre énormément de disques et de réunir un public très important lors de concerts avec costumes, ballons et effets de lumières multicolores, comme l’attestent son site internet, ses pochettes de disque, et les nombreux sujets télévisés qui lui sont consacrés. Il n’hésite pas à mêler un extrait d’une symphonie de Beethoven (ici l’Ode à la Joie) et un succès populaire comme La Bamba. Sa tournée s’appelle "The World Stadium Tour" car ce n’est pas dans les salles de concert habituelles qu’il se produit, mais dans des lieux, tels que des stades, accueillant un public plus nombreux et qui n’a pas accès en général à la musique classique (bien que les places soient très souvent aux alentours de 100 euros, soit le prix de ... 4 ou 5 concerts classiques*).

S’adressant à ce que l’on appelle communément le "grand public", et non celui qui fréquente les salles de concerts de musique classique, ses intentions sont de plaire au plus grand nombre en gardant l’essence de l’œuvre originale ou de son compositeur. Par exemple, il réduit de plus de la moitié la partition originale du boléro de Maurice Ravel dont l’orchestration est souvent jugée trop longue. Pour cette raison (mais aussi pour d’autres), les puristes ne l’apprécient pas, ses interprétations étant certes souvent dans le style pompier mais mettant en valeur la clairvoyance du discours musical, amenant la musique nue aux oreilles de l’auditeur. En tant que violoniste, sa technique est époustoufflante, la plupart des morceaux qu’il joue sur scène sont souvent très complexes*, aussi bien en virtuosité qu’en musicalité, et un point d’aboutissement qui n’a rarement été atteint.

Il ne se produit que trop peu en soliste, préférant le large audimat du répertoire symphonique, mais ses sonates de Beethoven accompagnées par Clayderman sont très attendues. Déplorons toutefois que le groupe d’André Rieu, malgré sa vocation qu’on oserait presque qualifier de philanthropique, a selon Les échos accusé un déficit de 14 millions d’euros en 2008.

Biographie à peine inspirée de l’encyclopédie Wikipédia. * La mauvaise foi dont nous faisons preuve est protégée par le droit d’auteur

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