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Déménagement d’un piano

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Jean-Baptiste, le 12/09/2017

Votre fortuné webmaster, qui a récemment déménagé, a pu faire l’acquisition d’un petit quart-de-queue pour un prix modique, à défaut d’être dérisoire (mais quand on aime, on ne compte pas). L’occasion de découvrir étape par étape (ou presque) comment se passe un déménagement (professionnel) de piano.

Voici ce que je craignais :

Rencontre entre pianos

Mais finalement…enfin, je ne vais pas vous dévoiler toute l’intrigue avant la fin !

Déménagement - 1 : emmitouflage
Au départ, le piano est d’abord emmitouflé pour affronter les éléments.

Déménagement - 2 : démontage des pieds
On le bascule ensuite pour l’amputer des pieds, sous mes yeux angoissés

Déménagement - 2 : démontage des pieds (2)
(la même opération, prise de face)

Déménagement - euh…non rien
Pendant ce temps, je décolle le papier peint de ma cuisine. Dossier complet à venir.

Déménagement - 3 : Piano domicile
Le piano arrive sous bâche à son nouveau domicile adoré.

Déménagement - 4 : Escaliers
Phase délicate : quelques marches à jouer…euh, à gravir

Déménagement - 5 : Mille abords
Le sparadrap du capitaine Haddock repris musicalement
Sparadrap Capitaine Haddock
Déménagement - 6 : Piano sur tapis
Le piano joue à la roulette et fait tapis

Déménagement - 7 : pied de piano
Faits divers : pied retrouvé dans un salon, une interpellation

Déménagement - 8 : redressage du piano
Redressage en cours

Déménagement - 9 : fixation des pieds
On fixe le dernier pied

Déménagement - 10 : piano livré
Et voilà un piano qu’il est beau !

Évidemment, tout ça a un prix, en l’occurence 300 euros en région parisienne (chez la Déménagence, qui ne nous a pas fait de réduction en échange de cet article). Vous pouvez sûrement trouver moins chez un déménageur non spécialisé, mais ça peut-être plus rassurant de faire appel à un spécialiste…En tout état de cause, ce n’est pas tous les jours qu’on déménage un piano, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, Paris vaut bien une messe, et le tapis m’a coûté 20 euros si vous vous posez la question.

Épilogue

Vint ensuite l’étape de l’accordage du piano après quelques années de non utilisation. J’ai d’abord contacté un accordeur local ayant pignon sur rue (forcément, après 39 ans de métier), et qui m’a proposé un forfait (le mot était approprié) à 450 euros pour l’accordage du piano et le ponçage des têtes de marteau (nécessitant le déplacement du mécanisme à son atelier, auquel à l’en croire viennent d’ailleurs se restaurer les plus grands pianos de la planète), mais n’incluant pas les 20 euros de la première visite.

Un peu refroidi par le prix (j’ai un côté pingre) et par la bobine du type qui ne me revenait décidément pas, j’ai contacté le centre Chopin (encore une fois, lien non sponsorisé) au professionalisme duquel j’avais déjà eu affaire quand je cherchais un piano d’occasion. Et bim, que ne m’annonce-t-on pas, que leurs techniciens se baladent avec le nécessaire de ponçage dans leur trousse à outils de base, que c’est une opération relativement rapide et basique, pour un prix final bien moindre.

Ni une ni deux, je prends rendez-vous, et le technicien annonce que le ponçage n’est pas nécessaire (tiens donc). Au total, j’en aurais eu pour 170 euros, accord, remise au diapason, réglage de deux touches et recollage d’un ivoire compris.

Bref, plus qu’à travailler mes gammes.

Ajout (avril 2023) : finalement c’était pas si difficile, regardez je l’ai bien fait aussi moi ! (mais on était trois, voire quatre)

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