Même les compositeurs classiques n’avaient qu’un but : La dissonnance ! Bach était parmi les premiers (pas le seul) à rechercher ces sonorités quoique dérivant du pur classique, mais dissonantes quand même ! D’ailleurs, la dissonnance est la base de tout accord qui se veut expressif... Sans ces dissonances « classiques« la musique serait plate, sans expression aucune et deviendrai vite ennuyeuse ! Mais oui ! ces dissonances sont en plus « un appui« harmonique indispensable, des combinaisons contrapuntiques : Notes de passage, retards, anticipation, notes de passage, broderies etc... qui nous font une musique telle que nous l’aimons. Lucien Darras
C’est évident, les dissonances permettent plus d’expressivité.
Il faut quand même préciser qu’à chaque époque correspond une dissonance, car si nous sommes habitués à entendre des quartes, ce n’était pas le cas au Moyen Age, où même une tierce était une dissonance. Et à l’inverses, les premiers compositeurs de ce qu’on appelle le contemporain [malgré ses 110 ans !] évitaient à tout prix ce qui sonne juste dans nos repères classiques, si bien que le moindre intervalle normallement consonant devient dissonant.
Il faut donc que l’auditeur s’adapte à l’oeuvre et se replace dans son contexte !