Vous souhaitez en savoir plus ? Découvrez la biographie complète de Satie
Né à Honfleur le 17 mai 1866, Erik (né Éric) Satie meurt à Paris le premier juillet 1925. Esprit indépendant et rebelle, il n’obtiendra aucun diplôme au conservatoire. Vivotant d’expédient, il s’éteindra dans une misère totale (qu’il dissimulera toujours à ses amis).
« Je ne me reconnais pas le droit d’abuser des instants de mes contemporains. » Cette réflexion malicieuse traduit bien sa modestie mêlée d’ironie. Il crée quantité de pièces brèves aux titres incongrus (Gymnopédies, Gnossiennes, Morceaux en forme de poire, etc.), mais aussi quelques chefs d’œuvres de plus grande ambition comme Socrate, récit dépouillé qu’il qualifie de « drame symphonique » et Parade, ballet « cubiste » conçu en collaboration avec Cocteau et Picasso.
Séduits par son attitude anticonformiste, les jeunes musiciens de ”l’école d’Arcueil” ou du ”Groupe des six” se réclameront de lui. Et plus récemment John Cage et les ”Minimalistes répétitifs” se réfèreront à ses inventions.
Ludwig van Beethoven, admirateur de la Révolution française, dédicaça à Napoléon Bonaparte sa Troisième Symphonie "Héroïque". Mais lorsque le grand homme se fit sacrer Empereur des Français, le compositeur déçu le déchut de l’honneur d’une dédicace.
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