azerty, le 01/03/2019 à 12:39 Quand j’étais adolescent, je cultivais une véritable passion pour Beethoven. À l’époque (1960), j’ai beaucoup appris grâce à France-Musique, qui était alors ma seule source d’informations. Il m’a quand même fallu plusieurs années pour entendre les neuf symphonies de mon idole. J’étais très critique : Mozart me paraissait fade, Haydn ennuyeux. Seuls les romantiques trouvaient grâce à mes oreilles. Chez Jean-Sébastien Bach, c’était les pièces de bravoure (toccata et fugue en ré m) qui m’intéressaient et les quelques préludes et fugues du Clavier bien tempéré que je travaillais au piano. Heureusement, avec l’âge, mes goûts se sont diversifiés. Aujourd’hui, à 73 ans, j’apprécie à peu près tout : musiques du passé et du présent, et même extra-européenes. Il y a quand même un compositeur que je mets au-dessus de tout : c’est Jean-Sébastien Bach, sous tous ses aspects. La musique classique est quand même un monde fascinant, riche en découvertes et source de plaisir permanente, à tout âge de la vie.